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Skalpel - Utopies concrètes

(Textes de Rap)



Skalpel - Utopies concrètes

Brochure avec différents textes de Skalpel (La K-Bine), à télécharger en bas de page.



Mémoires des luttes
(Extrait de l’album « Légitime défense » dispo le 24 janvier 2009)


J’ai combattu au près du CHE dans la Sierra Maestra
Versé des larmes quand ils l’ont tué, fais de même pour ZAPATA
Sous le poids de 500 ans d’oppression, mes veines se sont ouvertes
Ai parcouru une histoire populaire américaine au côté des femmes aux states
Epousé la révolte de JACKSON et vu devant mes yeux la mort
Connus l’histoire du Black Panther Party auprès de NEWTON et crié mort aux porcs
J’ai haï les matins plus de 20 ans comme JANN MARC ROUILLAN
J’ai affronté Big brother en 1984
Combattus dans les milices du POUM avec ORWELL
Dans la crasse des tranchées face aux attaques
Monté des barricades pendant la Commune de Paris
Dos au mur comme les fédérés la tête haute devant les fusils
Entre grève de la faim et torture blanche sans repentance et sans reniement
J’ai pleuré, crié, espéré, lutté pendant la guerre d’Espagne
Me suis réfugié avec les basques dans les villages de Bretagne
Porté le drapeau de la CNT dans la colonne de Fer
Me suis enfui du bagne de Cayenne avec aux pieds les fers
J’ai crié Ya basta ! Le premier janvier 94
Bouffé 6 ans de taule avec mon père et les Tupamaros
Pris d’assaut l’ambassade du japon avec le MRTA
Levé la kalash et le poing en hommage à NESTOR CERPA
J’ai connu BAADER, la RAF, Les Brigades rouges et les CCC
Gueulé vive la Palestine avec les militants du FPLP
J’ai vu CARLO GIULIANI tombé sous les balles de la police du Capital
Concentré tellement de rage dans mes putains de veines
Prêt à exploser comme un black bloc à Seattle ou à Gênes
J’ai arpenté le couloir de la mort auprès de LEONARD PELLETIER et de MUMIA
Lutté pour l’indépendance du Sahara et crevé dans les prisons de Kenitra
J’ais eu les mains tranchés comme VICTOR JARA
Et ma guitare c’est transformé en une kalash contre les paras
En novembre 2005 je me suis révolté dans les cités de France
Epaulé par une jeunesse en colère et méprisé depuis l’enfance
J’ai foutu le feu à ma cellule dans ce putain de centre de rétention
Soutenu la lutte des sans papiers, manifesté contre les expulsions
Gardé la tête haute sous les sifflets des ouvriers français
Laissé peu de place à la consternation
Fils de prolo étranger héritier des luttes de l’immigration
J'ai côtoyé la misère dans les bidonvilles de Nanterre
Me suis noyé dans la scène le 17 octobre 61
Avec plus d'une centaine de mes frères
J'ai vu pleuré ma mère
Ses larmes coulant sur le corps de mon petit frère
Nouvelle victime d'une bavure policière...


Apologie de la violence légitime
(Extrait de la mix-tape « Carneperro tape » 2008)


Je gratte sur fond de grève
De mensonges médiatiques pro-Sarkkko
Et de matraquage gouvernemental sans trêve
Ils veulent que ceux d’en bas crève
La bouche ouverte et pas de façon brève
Ya rien de joyeux, la bave aux commissures
Pas de sourire aux lèvres, on rêve de buter le commissaire
J’suis pas un imbécile heureux
Indifférent qui rentre pépère se branler dans son pieu
Le corps, l’esprit de la masse, la populace à la ramasse
Plus aucune trace de passage, l’histoire est de retour
Bidonvilles nouveaux paysages
Centres de rétention, fourgon de CRS
Contestation réprimée par des apprentis SS
Ils se croient libres et informés correctement
Détestent les livres
Assommé comme la plupart des gens
Ecrasé sous le poids de la propagande
La télé ment !
150 chaînes ça me fait une belle jambe
Lobotomisé depuis l’enfance donc pas totalement responsable
Objecteur de croissance enfoiré de juge je plaide coupable
Face à ta justice de classe
Des salauds qui s’engraissent
Je n’attends pas de bonnes grâces
Des bourgeois qui encaissent
Les mêmes qui subissent les coups de crasse
Résiste et tu verras la taule
Grises sont nos mines et la répression n’est pas un jeu de rôle
Facile de juger, de condamner la politique à l’étranger
De mesurer les taux de participation
De resserrer l’étau sur la population
Ils sont fiers de leur système, de leurs pensée
De leurs économie de marché
De leurs élections ridicules médiatisés
One man show politique
Et débat soit disant démocratique
Sphère médiatique
Vérité noyée dans les statistiques
Absence de représentativité
Minorités bannies, manque d'activités
Le peu que tu vois
Sont des collabos qu’il faut buter
Fusillons-les !
Du premier jusqu’au dernier
Aucun ne mérite d’être épargné
Aucune pitié pas de justice, pas de paix
(Refrain :
A les entendre ça serait le paradis
T’as l’impression qu’ils plaident
du haut de leur hypocrisie
A leurs yeux l’histoire du monde
n’est pas une tragédie
Normal
C’est sur la misère des autres
qu’ils se sont enrichis
Appauvri le tiers monde
à en faire péter les entrailles
Combattants, révolutionnaires,
militants et canailles)


Révoltés
(Extrait de la compilation « Délepenisons » 2007)


Quand l’équipe de France a gagné je devais être le seul à pas être heureux
J’ai pensé aux africains brûlés vifs dans des hôtels miteux
Aux clandestins dans les zones d’attentes à l’air triste et malheureux
Gare à l’odeur de l’épave quand les beaufs bavent
Je te le dis ces joueurs ne sont que des poukaves
Calme l’ardeur des soit disants bonhommes qui squattent les caves
J’aime le foot mais je me dis que ce sport abrutit vraiment les masses
Ils parlent de modèle d’intégration moi je te parle de lutte des classes
« C’est que du sport frère !! »
Pas du tout, dans ce monde tout est politique
Et si tu comprends pas je peux rien y faire
Après 98 et leur victoire métissée
Leurs discours sur la France colorée
En tant qu’immigrés est-ce que nos conditions de vie se sont améliorées ?
50% des français aiment l’arabe et le noir
Quand ils marquent des buts pour leur drapeau
Mais je te garantis que leur bulletin de vote signifie
Qu’ils veulent que tu rentre chez toi illico presto
Pas la peine de me taxer d’anti-français
Une puissance néo-coloniale qui te donne des leçons de morale
C’est l’hôpital qui se fout de la charité
(Refrain :
Révoltés !!
C’est pas une mode mais une façon d’être
Pour ceux qui luttent et pas qu’avec des lettres
Fils d’immigrés rap de clando
Fier de l’être sudaka latino)
La France c’est celle des villages ou l’on vote extrême droite par peur de l’étranger
Où la pensée est guidée, influencée par le journal télévisé
Crois moi chez les beaufs on mesure l’impact de l’image d’une voiture brûlée
Chez eux il ne se passe presque jamais rien
Sainte est la parole du curé du coin
De temps en temps un gros dégueulasse sort du placard
Première page des journaux traquenard
Dans une bourgade de 1000 habitants actes de pédophilie barbare
Complicité des notables et des hommes d’église
Les mêmes enfoirés qui nous donnent des leçons de morale et nous stigmatisent
Etrangers certains le sont par obligation
L’argent domine le monde conséquence
Nos enfants se réveillent sous les drapeaux de vos nations
Come back !!
Colonisation, torture, guerre de libération
Reconstruction, enfants de l’immigration
Mise sur le côté de toute une génération
Echec de l’assimilation, rébellion
Paris brûle-t-il ? Futur simulation
Lucide comme Nathalie, pertinent comme un écrit de prison
C’est dans leur société de consommation que se trouve le véritable poison


Contre l’Empire
(Extrait de la compilation « rap conscient » 2006)


On vit dans un monde de tarés
Où des connards s’amusent à filmer
Un tas de gars en train de se faire savater
Où la télé adore les images cramées
De jeunes qui par la police se font cravater
Un esprit carnassier
Qui sombre dans le putassier
Et la parole qui se fait cadenasser
Ici un arabe peu se faire jeter dans la seine
Par des bâtards de bourges qui jouent les petits SS
Et crois moi personne n’entend ses putains de cris de détresse
Etre indifférent c’est faire le choix de son camp
Arrête de mitonner ça fait déjà trop longtemps
Que l’état nous la met dans les shhh
Regarde moi ces tocards sur leur portable
En train de mettre des grosses baffes a petits çaifs
Trop de violences inutiles et mal orientées
De connaissances futiles regarde le mal augmenter
Chaque idée balancée est le fruit d’une sélection draconienne
Me parle pas d’évidence naturelle
L’homme est un loup pour l’homme et les élites des braconniers
Ils disent que les lois de la nature humaine sont ainsi faites
Que les pauvres sont des bras cassés
Et que eux seuls méritent de diriger la planète
Ils ont noyés l’espoir dans une cuve d’acide néolibéral
Supprimer les frontières et donner vie a l’économie globale
Esclavage mondial !!!!
De Gênes a Seattle
Leurs soldats ont imposé une seule devise le « ferme ta gueule ! »
Ils délocalisent
Les entreprises économisent
Les licenciements se banalisent
Les PDG voyous les tabous brisent
Transportent leurs parachutes dans des valises
Direction, les paradis fiscaux, fiston
Là ou les banques accueillent les bénéfices de l’exploitation
Ils blanchissent l’argent sale
Se réjouissent, organisent des fêtes dans de grandes salles
Se branlent sur la misère humaine
Et n’espère pas être convié à leur petit bal
(Refrain :
Contre l’empire quelques voix s’élèvent
Des peuples entiers se soulèvent
Souvent la rage ne dépasse pas le bout des lèvres
Au milieu des fusils !
Je te jure que c’est dure de
Distinguer la relève
Contre l’empire quelques voix s’élèvent
Des peuples entiers se soulèvent
Souvent la rage ne dépasse pas le bout des lèvres
Au milieu du maquis
Ca tire, ça pète
On se bat sans aucune trêve)
Je parle de colonialisme moderne comme en nouvelle Calédonie
Ils veulent remplacer un mode de vie ancestral
Par des usines qui polluent et dont le seul but est le profit
On demande a cette homme de troquer son héritage pour le nickel
Son art se transmet depuis 25 générations sans blème
Mais on lui dit qu’il faut
Rentrer a fond dans une ère nouvelle
L’occident impose au monde un mode de vie
Et clame partout que c'est la véritable démocratie
Une souffrance transmise depuis des siècles
Une mort certaine propagée comme une épidémie
Rien n’est fini
Et la preuve en est ce qui se passe en Bolivie
500 ans après l’indigène réclame justice !
Et les dollars ne peuvent pas effacer toutes ces cicatrices
Les tanks ont remplacé les caravelles
Et la cupidité envahit chaque parcelle de leurs cervelles
L’élite intellectuelle assimile le moindre paysan qui se révolte
A un trafiquant de drogue
Tu parles d’une bonne blague
On connaît tous le véritable but du plan Colombie
Faire disparaître la guérilla mais ça c'est de l’ordre de l’utopie
Vous voulez quoi ?
Eliminer des gens qui n’ont plus rien a perdre
Qu’on pleure pour Betancourt
Tandis que les paramilitaires s’énervent
Massacrent des milliers d’innocents
Sans aucun sentiment de réserve
Désolé mais je garde le peu de larmes qui me restent
Pour les oubliés assassinés au Mexique
Aux victimes depuis 5 siècles de la barbarie
Et d’un pillage de terre drastique !!!


Luttez ou crevez !
(Extrait du mini album « En attendant le 3ème album » 2007)


Vu la tournure que prennent les événements
Il nous reste peu d’alternatives
Tu peux t’accrocher à ton confort luisant
Ou décider de lutter contre le système et ses dérives
Le problème c’est que chacun pense au fond de lui qu’il a trop de choses à perdre
Il s’accroche à une illusion qui rend la face du monde trop terne
Dans mon combat je n’ai pas de richesses matérielles à proposer
Je n’ais que des sacrifices et de la solidarité à t’opposer
Des rêves à partager, des angoisses et des sentiments humains
Et devant ces yeux émus je te jure frangin que tu te sentiras bien
On ne va pas se voiler la face, ni faire semblant
Ne rien faire c’est cautionner l’oppression et l’emprisonnement
Ya pas 36 équipes, ya que deux camps
Et c’est pas une question de bien ou de mal, mais de classes et bizarrement
Ceux qui possèdent sont peu nombreux
Monsieur nous sommes une multitude et eux ils sont si peu
(Refrain :
Camarades levez les poings, debout pour empoigner notre destin
REVOLUCIÓN !!!
Camarades levez les poings , car l’avenir nous appartient
REVOLUCIÓN !!!)
On exige une meilleure répartition des richesses
L’abolition des monopoles et la fin des privilèges
Ils obligent les gens à se radicaliser
Rêvent de la bourse et d’une situation normalisée
De stabilité des marchés et le pire c’est qu’ils persistent
Se complaisent dans l’apartheid et les idées racistes
Partisan de la grève générale de la part des étrangers
Qu’ils voient une fois pour toutes que sans nous ce pays ne pourrait pas tourner
De l’éboueur qui nettoie vos rues et vos tro-més
A l’employé d’aéroport sans qui vos avions ne pourraient pas décoller
Jusqu’au médecin payé 2 fois moins qu’un français offensé
Qui travaille comme un chien dans vos urgences blindées
Le pire c’est qu’une majorité a des papiers et payent des impôts
Exiger le droit de vote est aussi difficile fréro
Que d’admettre que de la criminalité les prisons en sont le terreau
Il est temps de prendre conscience de nos devoirs assez rapidement
Et de se dire que tout ça n’est pas pour nous mais pour nos enfants
Refrain
Pendant qu’ont profitent de nos vies en demi-teinte
Certains croupissent en prison et font face à des contraintes
Tellement loin de notre quotidien qu’elles nous parassent irréelles
Sur les murs de Bapaume, la Santé, Fresnes ou Fleury
Ne se posent pas d’hirondelles
Combien de cravateux, de voleurs en costard
De députés et d’hommes politiques qui mériteraient le placard
Combien de pots de vin, de caisses noires
C’est triste mais faut croire que le destin d’un anti-CPE ne vaut rien
Comparé à ses escrocs notoires
Voici la vérité d’une justice qui te traite de menteur
Mon constat : c’est dans les hautes sphères de l’Etat
Que se trouvent les plus grand voleurs
Avocats commis d’office payés au lance-pierre
Etats bourgeois hommes d’affaires corrompus
Défendus par les plus grands salaires
Conclusion pour eux nous n’avons pas la même valeur
Que leurs chiens et ceux qu’ils exploitent au nom des leurs


Je Rap pour…
(Extrait du maxi « prélude » 2006)


Je rap pour ce vieux militant d’extrême gauche
A qui on reproche de ne pas avoir honte de ses idées
Qui a milité toute sa vie dans un parti que les aparatchiks ont dénaturé
Pour les activistes d’Action Directe enfermés depuis plus de 20 ans
Prisonniers politiques en France courageux doués d’un mental clinquant
Je rap pour cette génération qui a grandi entre les dalles de béton
Qui garde la tête haute, ne se considère pas comme une victime
Se bat et respecte la sueur de nos darons
Fils d’ouvriers l’étoile rouge collé sur le front
Le poing levé dans les manifs
Le sang sur les canifs
Quand contester est pour l’état un véritable affront
Je rap pour ce syndicaliste opposé à l’idéologie capitaliste
Pollution et coups bas dans l’industrie du disque
Bienvenue dans un rap consensuel et matérialiste
Je rap pour que les mots de ma grand-mère
Ne soient pas sortis de sa bouche en vain
1973 les militaires embarquent mon père vers un autre destin
Sachez une seule chose vous mes frères latino-américains
Le fils de tupamaro n’oublie pas et ne trahit pas l’héritage laissé entre ses mains
Je rap pour ces étudiants révoltés aux idées anarchisantes
Qui crient Ni dieu Ni maître face aux religions oppressantes
Fier d’être mécréant, honnête avec le coeur ballant
Ceux la même que l’inquisition brûlait et qu’on appelle des non-croyants
Je rap pour qu’on évite les raccourcis un peu trop faciles
Je ne suis ni fanatique ni docile, surtout pas antisémite
Mais sur ta liste, tu peu écrire en gros Skalpel anti-sioniste
Je rap pour le courage passé de ces combattants amères et tristes
Opposés à ceux qui affament la planète
Et qui nous parlent de leurs passions du christ
En bref et pour résumé
Je rap pour que mon père sache que j’ai hérité
De la souffrance issue de la torture qu’on lui a jadis infligée
Qu’aujourd’hui son combat est le mien, tatoué
Et que la cohérence entre les actes et la parole guide chacune de mes pensées.


Libérez-les !!!
(Extrait de la compilation « Libérez Action Directe » 2007)


Il s’agit ici de rapper pour ceux qui ont pris le chemin de la lutte armée
Et parfois n’ont pas pu éviter les coups de feu alarmés
Qui ont maintenu intact l’étendard de la révolte
L’idée que les pauvres ne paieront pas tout le temps pour les abus de ses despotes
Patrons, militaires, hommes d’affaires, Etat et industrie
La matrice est complexe et s’alimente d’un feu nourri
Au milieu d’un appareil répressif qui te fait sombrer dans le noir
Et maintient ton esprit dans un tiroir
Derrière ses murs eux ils tiennent bon
Dehors on fait la même avec beaucoup d’humilité et d’abnégation
De Lannemezan à Bapaume, la rage étouffe dans mes paumes
Et la culpabilité de ne rien faire est un poids sur mes épaules
J’écris pour vivre et mes larmes n’y peuvent rien
« Ne laissons pas faire !! » est l’expression de notre soutien
(Refrain (x2)
Ma rage m’étouffe autant que ma haine et j’ai le souffle coupé
Mon bras se lève, mon poing est serré
Libertad !!! Libérez-les !!!
Révolutionnaires, combattants, militants incarcérés
Libérez-les !!!)
Les gens considèrent comme terroriste
La personne qui prend une arme pour lutter contre l’impérialisme
Que pensent-ils? De ces Etats qui appliquent les méthodes de la dictature
De ses patrons qui traitent les ouvriers comme de vulgaires ordures
De ses trafiquants d’armes qui s’enrichissent sur la misère humaine
De cette police corrompue qui joue du bâton tel une vieille rengaine
Ils répriment et dans les manifs l’étudiant est la cible
Normal qu’on aie la haine qu’on devienne irascible
Si un jour la clandestinité éclaire ton chemin sort vite l’arme de la poche
Sache que si ils t’attrapent la réponse de l’état sera féroce
Pour eux un festin !!
Quartier d’isolement, torture physique et psychologique
Assassinats maquillés en suicide
Etranglements limpides, corps tailladés, balles dans la carotide
Refrain(x2)
Répondre à la violence par la violence
Choque le bobo écolo en France qui ne veut pas rater ses vacances
Brandir une arme pour défendre le boulot du peuple
J’appelle ça de la légitime défense
Menacer de faire sauter l’usine si on enlève le pain de la bouche de nos enfants
Est un acte légitime
Hier contre la guerre au Vietnam
Aujourd’hui contre l’occupation en Irak et Palestine
Vision internationaliste et lucide des luttes à mener
C’est la société de conso que l’on rêve d’exterminer


L’avenir appartient à ceux qui luttent
(Extrait de la compilation « Libérez Action Directe » 2007)


Le futur donnera raison à ceux morts dans les barricades
Aux révolutionnaires constitués en Avant-garde
A ceux dont l’âme et l’espoir survivent dans les tranchées de l’histoire
Aux révoltés qui luttent et qui aspirent à ce grand soir
A ces jeunes rebelles que l’élite regarde de haut
A cette jeunesse méprisée enfermée au fond d’un hall
A ces sans-papiers qui luttent pour une meilleure condition
A ces ouvriers soldats membres d’une armée de libération
A ces femmes en noir réunies pour la paix en Palestine
Aux mères de la place de mai qui redonnent son honneur a l’Argentine
A tous ces mecs butés lors des manifs lors des rassemblements
A tous ces poings levés ces gueules tachées de sang
Aux victimes qui nous inspirent tous ces slogans
On a mille raisons d’y croire et d’aller de l’avant
(Refrain(x2)
L’avenir appartient à ceux qui luttent, à ceux qui se lèvent tôt
Ceux qui ne se résignent pas, gardent la tête haute et ne baissent pas les bras
Ceux qui revendiquent et qui contestent
Crient et manifestent)
Patates sans gants, de la part de ses cinglés
Répression sanglante si tu l’ouvres tu finis cintré
Vérité cinglante trafiquée par les télés
Quand on touche à la bourgeoisie au patronat
La réponse de l’état ne se fait pas attendre
Paradoxal quand tu vois les clandestins qui galèrent dans les zones d’attente
L’oppression telle un rouleau compresseur
Entame sa guerre sale de bonheur
Partout où une voix s’élève pour exprimer son désaccord
Ou les drapeaux se lèvent et ou la lutte renaît de ces quelques accords
Ils veulent faire de nous une génération d’esclaves
De pigeons obéissant qui devant l’argent bavent
93 conscient donc révolté
Ils ont semés la merde et l’ont récoltés


Gauche – Droite
(Extrait de l’album « Kommando Malik » 2007)


J’écris ça en période d’élections
Quand t’écouteras ça sera Sarkkko ou un autre de ces cons
Moi je ne compte pas car étranger
Apparemment si je vote, je suis un danger
Merci pourquoi ? Mille euros par mois ?
Tu rigoles ou quoi ? Honte à moi si je deviens comme ces bourgeois
Voici le schéma : à 20 ans chez les cocos
Et à 50 ministres chez les socialos
Attention aux anciens cols Mao devenus fachos
68 a bon dos c’est la pêche aux démagos
De ceux qui passent des barricades
Aux restaurants chics squattés par de riches salauds
Comprends mon analyse
La gauche caviar tente constamment de maîtriser
Les jeunes de tèces qui s’organisent
Opportunistes promesses électorales
Ce candidat se dit socialiste mais n’est pas antilibéral
Garder son indépendance est devenu primordial fréro
Social-démocratie de merde ne touche pas à mes idéaux
(Refrain :
Ils vont dans les mêmes écoles
Défendent le même système
Affrètent les mêmes charters
Sont au service des mêmes entreprises
Répriment avec la même police
Travaillent avec les mêmes banques
Envoient les mêmes soldats et les mêmes tanks
Gauche droite !!
Social-démocratie, capitalisme c’est la même quoi !!
Même exploitation et même contrat)
Rouge est ma fraction
Directe est mon action
Le A de Skalpel est dans un cercle
Apolitique pas question
Petit élève enlève le couvercle pour que ça pète
Nous on rap avec le peuple et pas pour
Crache sur les médailles de cet enfoiré de Papon
Symbole d’un Etat colonial
La moitié de ce pays se complaît dans la haine raciale
Lâche, planqué et sournois
Depuis l’époque d’Alésia et des Gaulois
Collabos, rare comme un résistant pendant l’occupation
Ce sont les luttes de l’immigration
L’Anarchie et l’extrême gauche militante
Qui ont fourni des bonhommes à cette nation
Communards en action
Porteurs de valises pour le FLN
Sans oublier le courage des combattants
Moudjahidin, tirailleurs guerres de libération
Latino, rabzouz, indigènes en formation
Sarkkko s’inscrit dans une continuité
C’est pas l’homme qu’il faut diaboliser
Mais le système qu’il représente qu’il faut cramer
En discussion faut éviter de s’éterniser
Agir plutôt que de parler
S’organiser car c’est nos rêves qu’ils veulent briser
Refrain
Enlève le bandeau que t’as devant les yeux
Réveille-toi pour la fin il manque si peu
Je suis en mode Armagueddon
Fin du monde et apocalypse
Répression, prisons et peu d’avocats libres
Banlieusards contre étudiants
Syndicalistes contre manifestants
Immigrés contre çaifrans
La tête coincée entre la matraque d’un CRS
Et la patate d’un SO de la CGT
Demande aux sans papiers
C’est le pouvoir que j’aperçois en train de se marrer
Mon gars quand tu niques cet étudiant en train de manifester
Tu te niques toi-même
Petit bobo ne pleure pas la violence est notre misère quotidienne
Et un vol de portable ne justifie pas qu’on vote Le Pen
Prolétaires contre lumpen
Sors la tête du bouquin et vient faire un tour dans le réel
Rester passif c’est cautionner le système


Kommando Malik
(Extrait de l’album « kommando Malik » 2007)


Fils de l’immigration
Qui pour eux a bouquiné plus que de raison
Autodidacte dans l’apprentissage et dans l’action
Etant donné qu’ils nous spolient
On devient partisan de l’expropriation
Théorie analysée, actes décidés
On est prêt pour la propagande par le fait
On diffuse nos messages à la presse par communiqué
Même si les médias officiels ne cessent de nous boycotter
Sur les murs apparaissent nos slogans
Kommando Malik !!
Mouvement autonome des banlieues s’adresse à chaque habitant
Désormais la moindre bavure aura sa réponse
Pour chaque assassinat vos compagnies on les défonce
(Refrain :
Attentat ciblé, justice populaire, assassinats politiques ! Kommando Malik !!!
Propagande armée, milices organisées, recherchés par les flics ! Kommando Malik !!!
Autonomie, avant-garde en action, autodéfense en pratique ! Kommando Malik !!!
Mouvement des banlieues, autogestion panique, en guerre contre les élites !
Kommando Malik !!!)
Je te laisse deviner
Monsieur l’agent de la paix tu peu trembler
Guerre de classes
Et à l’école on exige des moyens pour nos enfants
Des emplois stables et des logements décents pour nos parents
Après pas mal de temps
A essayer d’obtenir les choses par la voix légale
Une seule porte c’est ouvert à nous
Clandestinité et pratique illégale
Aucune cible civile ou innocente dans nos actions
Ne sont visés que les représentants de l’Etat répressif et les patrons
Les commissariats lieu de l’infamie, signé Kommando Malik
Guérilla urbaine membre d’une armée d’insoumis
Refrain
Porte voix d’une future insurrection
Pour eux nous sommes des robins des bois qui vivent dans une fiction
Attention à la désinformation
Si nous sommes terroristes eux sont des criminels de guerre en faction
Notre lutte est légitime, favorable est l’opinion
Avant-garde utopiste qui vit dans l’illusion
Voila comme ils nous décrivent
Ridicule venant de la part de bourgeois qui parlent au nom d’un peuple a la dérive
Ils s’esclaffent devant leurs convives
Mais savent ils ? Vraiment comment nos frères vivent
Nous sommes une petite partie de ce mouvement de masses
Qui veut faire tomber le pouvoir en place


Quelques minutes pour dire…
(Extrait du maxi « Prélude » 2006)


Je cautionne la lutte armée
Quand elle accompagne un mouvement de libération national
J’approuve la violence comme dernier recours
Quand l’injustice est posée sur un piédestal
Je soutiens la cause palestinienne sans aucune ambiguïté
Et surtout ne demandez pas à ce peuple d’abandonner
Désarmer c’est abdiquer devant l’oppresseur
Trahir les morts, les martyrs et toutes ces veuves en pleurs
Liberté pour le peuple sahraoui et que vive le front Polisario
Rien à branler d’être le dernier militant le poing levé au milieu de « mi barrio »
J’évacue la rage des tripes, mystifie l’écriture
Sur la feuille blanche une égratignure, l’encre de mon bic une éraflure
La transpiration dure trempe les points de suture
Différents poids de mesures pour prendre la température du quotidien
Entre les briques et les dalles de béton on ne ressent rien
On rêve d’un peu d’air pure
S’interroge sur la condition humaine et sa nature
Le sens de chaque mot, de chaque syllabe
Les conséquences de nos messages graves
De nos morceaux diffusés depuis l’obscurité de nos caves
On se pose un tas de questions et au final on obtient peu de réponses
On se contente d’une vérité mitigée que l’on s’enfonce
Dans le crâne jusqu’à se faire péter les synapses
Tellement convaincu qu’on perd nos repères dans le temps et ces laps
(Refrain : Mon coeur est une falaise creusée par l’érosion
Le rap et l’écriture miroirs de mes émotions
Quelques minutes, vite ! Vite !
Pour dire ce que j’ai dans le bide
Rien à foutre qu’on dise que je prêche dans le vide
Mon coeur est une falaise creusée par l’érosion
Le rap et l’écriture miroirs de mes émotions
Le poing levé on passe à l’action)
Dire qu’ont est la toujours présent depuis 8 ans est un euphémisme
Cherche pas ailleurs le rap conscient face à leurs mutismes
Dans l’industrie on est des mutins
Des soldats rebellés face à un big marché de putains
Pas question de marcher droit, de rester dans le rang
De marcher au pas ici on ne marchande pas avec les tron-pa
La k-bine un syndicat de combat
Dans le royaume du matériel les prémisses d’une guérilla
L’étincelle se transforme en incendie
Compose le 18 dit leurs que le crew telephonik a posé sur plus de 100 disques
Sache que la musique n’est pas un art sans risque
Rien à foutre que les élites du rap français se fassent la guerre
On est la pour les faire tomber
Ils nous font rire avec leur clash entre millionnaires
A croire que quand t’a de l’argent t’a du mal à t’occuper
On est là et dans l’indé on pointe à la soupe populaire
Temporise poster dans nos coins quand apparaît le regard de travers


Regarde ce qu’ils font
(Extrait de l’album « kommando Malik » 2007)


Je préfère la franchise de l’ennemi
A l’hypocrisie de mes amis
Au moins je sais à quoi m’en tenir
Les discours au nom du peuple en train de souffrir
Faits par des gens coupés des masses me donnent envie de vomir
Combien de charlatans, d’imposteurs qui prêchent la bonne parole
Combien de démagogues, d’opportunistes qui se donnent le bon rôle
Parfois on ne sait plus où donner de la tête
Ecoeuré on essaye de s’évader sur Internet
Est-ce que tu piges ? L’information est falsifiée
Conséquence le pouvoir dirige et l’opinion est manipulée
1984 c’est loin d’être de la fiction
Et putain de le dire comme ça, ça fait froid dans le dos comme un glaçon
Tu sens pas le stress environnent ?
Bordel regarde ce qu’ils font à l’environnement
A chaque fois c’est pire qu’avant, c’est rien de le dire maman
Ils veulent tous finir au firmament, c’est ce que j’affirme quand
J’érige mes principes auxquels je m’accroche fermement
Solidement, ma conscience s’éveille et prend de l’ampleur
Appuyé par un sampler dans ce monde en pleurs
Je rêve de shooter l’empereur
(Refrain :
Regarde ce qu’ils font ! Ils convertissent l’atmosphère en poison
Economie, environnement, mondialisation… Quoi ??
T’entend pas ? Tu regardes pas ? T’écoutes pas ?
Tu vois pas ? Tu sens pas ? Quoi ??)
Quel prix es-tu prêt à payer pour jouir de ta liberté ?
C’est la question posée aux esclaves par les maîtres
Ça ne se passe pas ya deux siècles
Mais actuellement dans certaines régions de la planète
L’Homme a trouvé le moyen de contourner la fameuse déclaration
Multinationales dans le tiers-monde
Financement des dictatures nouvelles formes de dominations
18h a bosser comme un chien en échange d’un bol de riz
Pour certains ça fait goleri, aucune remise en question
L’OMC coupable et n’espère pas de leur part la moindre interrogation
Leur but n’est sûrement pas d’humaniser la mondialisation
Objectif numéro 1 : moderniser les formes d’exploitation
Démocraties occidentales complices
Hommes d’états corrompus, émerveillés par les enveloppes
Et l’argent qu’on y glisse
Dans les yeux de ces enfants se lisent le désespoir et la souffrance
Mais ce qui tue plus que tout c’est l’arrogance des maîtres
Et les élites coupables d’indifférence
Stopper l’analyse au coin de sa rue devient réducteur
Mon rap est un courant libertaire dans un fil conducteur
Le combat s’exporte, n’est plus local
Aujourd’hui les problèmes ne peuvent se résoudre qu’à l’échelle mondiale
Les réponses et les solutions ne peuvent être que collectives
Dur pour le peuple de comprendre les directives
Les masses à la dérive ne se conscientisent pas du jour au lendemain
Malgré de nombreuses tentatives
Combien d’échecs? Combien de fêtes ? Ivres
Combien d’attitudes passives ?


500 ans
(Extrait de l’album « Kommando Malik » 2007)


Parce qu’ils ont en mémoire les sévices et que les plaies sont encore fraîches
Parce que de la terreur et du génocide
L’homme blanc sur sa caravelle a ouvert la brèche
Parce qu’ils ont voulu civiliser à coup de croix et de fouets
D’épées, de maladies et d’alcools qui pourrissent le foie
Parce que Christophe Colomb n’était qu’un salaud
L’entité de la mort sur un radeau
A transformé des temples sacrés en saloon mon salaud
Parce qu’ils ont complexé des peuples entiers
Honteux de leurs cultures
Parce que certains métis ont du mépris
Et préfèrent cette blancheur soit disant pure
Parce qu’ils ont fait rimé
Occident et civilisation
Progrès et colonisation
Paysage en pleine transformation
500 ans après la potence et la croix nourrissent l’assimilation
Parce que l’histoire de ces ancêtres était belle comme ces peintures d’anatomie
Et qu’à la lumière des étoiles ils maîtrisaient l’astronomie
Parce que les plantes les guérissaient
Et la nature les protégeait
Parce que le diable en armure sur un cheval a tout pourri
Parce qu’ils chassaient et se nourrissaient de fruits
Et que dans cet écosystème ils vivaient en parfaite harmonie
Parce que le conquistador les jetait du haut de la falaise
Eclatait la tête des bébés contre des roches
Et que sous une chaleur étouffante ils luttaient contre les malaises
Parce qu’ils préféraient se suicider en groupe plutôt que de souffrir
Et que leur progéniture ils avaient du mal à nourrir
Parce que TUPAC AMARU est un héros
Et que son âme est toujours là
Parce que c’est l’histoire du pillage d’un continent
Et que les fils, eux, n’oublient pas
(Refrain :
Pour l’argent, l’or et les épices
Ils héritaient de la mort de père en fils
Génocide un continent des cicatrices
Latino, indiens, blancs, noirs et métis)


Travail de mémoire
(Extrait de la compilation « libérez Action Directe » 2007)


Je porte en moi la souffrance de mon peuple et la tristesse de l’exil
Les souvenirs d’un pays écrasé sous la botte d’un militaire sénile
Je ne suis que le résultat de cette histoire tragique
Fils de prisonnier et de réfugié politique
Une partie de mon âme est enterrée là-bas dans une cache d’arme
A côté de ces corps calcinés victimes de militaires infâmes
A chaque fois que je pense à ma terre natale
Dans mon cerveau résonnent les coups de la répression
20 ans après je vois ces généraux en liberté qui n’ont même pas demandé pardon
Amnistie négociée qui cache une totale impunité
Il faut croire que ces criminels ce soir dormiront en paix
Que faut-il faire ?
Je me pose des questions
La haine et la soif de vengeance mettent mon sang en ébullition
Que dire ?
De ces mères qui ne savent pas ou se trouvent les corps de leurs fils
Disparus après avoir subis d’innommables sévices
Dans ces écoles transformées en camp de tortures
Les cris de désespoir rebondissaient sur les murs
Et dans la mémoire collective sont apparues d’innombrables fissures
Tous savaient, étaient complices et ont participé au processus
Quand ils parlent de paix habillés en « para » révélateur est le lapsus
Moi je ne suis que ce fils qui n’oublie pas
Pourquoi ? Parce qu’il ne veut pas
Que ces morts n’aient pas de sens
Donc je marche sur les pas de mon père ancien « tupa »


Akye
Mercredi 20 Mai 2009





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