Le fond de l’air est rouge

27/02/2014


« Le fond de l’air est rouge », sorti en 1977, est probablement l’un des meilleurs documents filmé sur l’émergence d’une « nouvelle gauche » entre les années 1967 et 1973. Nouvelle gauche révolutionnaire, anticolonialiste et non inféodée aux deux blocs impérialistes de la guerre froide : le bloc capitaliste regroupé derrière les Etats-Unis, le bloc de l’est, inféodé à la Russie soviétique. Entièrement composé d’images d’archives, il revient sur l’expérience du mouvement révolutionnaire sur un plan international(iste) : des arsenaux de Saint Nazaire au Viet-Nam, de Cuba aux pavés du Boulevard Saint Germain, du Venezuela à l’Angola, etc.

BBoyKonsian présente ce film en suivant le découpage en deux parties opéré par Chris Marker lui-même (le film dure au total plus de trois heures).
La première partie s’intitule « Les mains coupées » et comprend deux sous-parties :
1) « Du Vietnam à la mort du Che »
2) « Mai 68 et tout ça »



Deuxième partie du Film de Chris Marker, intitulée « Les mains coupées », et qui comprend également deux parties:
1) Du printemps de Prague au Programme Commun
2) Du Chili à quoi au fait ?

Cette deuxième partie est nettement plus amère que la première, portée par l’enthousiasme des succès au Viet-Nam et à la forte mobilisation un peu partout dans le monde, en particulier durant l’année 1968 (qui aura été beaucoup plus que celle de l’accession aux tribunes médiatique, économique d’un certains nombres de crapules pour qui le soulèvement de 1968, en particulier en France, aura surtout été une occasion de s’asseoir…). Elle expose le reflux de cette première lame de fond de la jeunesse révolutionnaire face aux attaques en règle de la répression, comme par exemple le coup d’Etat du général Pinochet au Chili ou l’écrasement par les chars russes du Printemps de Prague. Toutes les expériences sont bonnes à prendre, et toutes les leçons méritent d’être tirées.



Commentaires (0)
Nouveau commentaire :

www.bboykonsian.com
© Peoplekonsian 2021